Kowareta karada [pv Gaara]

« Tu te fiches de moi Kabuto espèce de morveux ! »

Ceci étant dit, Harada Miyagi n'était pas sure qu'insulter le jeune déserteur dans sa position était chose judicieuse. Les rumeurs selon lesquelles le binoclard d'Oto avait rafler le jackpot en sapant sous le nez de la favorite les techniques du précédents Kage, étaient bel et bien fondées. Ça lui fendait le cœur de l'avouer, mais Miyagi était forcée d'admettre qu'elle n'avait jamais pus atteindre la puissance tant enviée d'Orochimaru de son vivant. Et puis il y avait eu ce Sasuke. D'une manière ou d'une autre elle avait toujours éprouvé l'envie de rire de l'héritier Uchiha qui ne s'était jamais montré a la hauteur. Jamais ô grand jamais elle ne s'était sentie menacée par sa présence. Seul Kabuto avait eu droit a sa haine et sa verve la plus complète.

Fait étonnant à la vérité, la ou elle n'offrait que du mépris a voir a ses adversaire, Kabuto ,lui, avait bénéficié d'une attention toute minutieuse. Un genre de rage incontrôlable qui avait tourné a l’obsession la plus cuisante. Jamais la jeune femme ne l'aurai avouer , cependant s'était de la pure jalousie qui l'avait animée. Ce cafard avait touché son maître. Son maître, cet homme qu'elle aimait temps avait prêté sa confiance a cet être qui la révulsais temps. Non Miyagi n'avait jamais été mise sur la touche par ce qu'elle représentait une puissance non négligeable en temps que plus grande manipulatrice de Shoton que le village ai compté depuis des décennies et surtout par ce qu'elle apprenait vite, très vite. Elle possédait cette capacité inouïe de comprendre le fonctionnement des choses par le regard et des reproduire de manière parfaite par la suite.

Que le monde ne s'y trompe pas, la nouvelle Otokage- auto-désignée certes- était réellement des Ninja les plus puissants que leur monde n'ai jamais porté et elle ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. Bourrée de fierté et d'ambition.

Mais pour l'heure elle n'était pas en bonne posture. Kabuto l'avait frappée la ou « ça faisait mal ». faisait oui. Son système nerveux gravement atteins la douleur ne se faisait plus ressentir mais les blessures était bien la et en nombre si important a la vérité qu'elle ne pourrait jamais en venir a bout seule. Elle entendait de manière distincte le « ploc-ploc » régulier de son propre sang sur les cailloux en contrebas. Le froid la gagnait peu à peu et elle luttait tous les diables pour ne pas sombrer dans l'inconscience et garder une vision claire de la situation.

Le traître Kabuto lui-même n'avait pas fière allure, un pic de cristal de traversait de part en part et il avait du mal a se tenir. Se fut la seule fierté qu'elle pouvait retenir de cet entretien désastreux : Kabuto n'était pas Orochimaru et elle avait bien sa chance de l'avoir. Elle l'assassinerai de sang froid et afficherai sa tête tranchée sur la place du village. Se serai sa première victoire sur le monde entier. Kabuto s'effaça sur un « Au plaisir, Miyagi-sensei » et la femme sombra dans le noir le plus total. Le froid s’emparait de son corps et l'absence de douleur l’empêchait de cibler ses soins. N'était t-elle pas pitoyable ainsi ?

Et finalement la colère et la rage. Un océan de haine s'empara de son corps brisé alors qu'elle lâchait prise peu à peu.